Les enfers du rock. Philippe Manœuvre / Marie Meier.

Publié le par JP


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Bon, tout le monde connaît Philippe Manœuvre. Et on s’arrête un peu trop souvent à l’image du mec de la Nouvelle Star (M6). Lunettes noires, perfecto, santiags, le cliché du rock’n’rolleur tombé dans la marmite des années 80 (« Les enfants du rock », souvenez-vous si vous n’êtes pas trop jeunes pour cela sinon demandez à vos parents, à vos grands-parents, à n’importe qui. Je vous parle d’un temps où il y avait encore des trucs potables à la télévision, avec des vrais morceaux de musique dedans, comme les Cramps en live par exemple, si si, c’est possible). Bref quand on ajoute à ça un rire de hyène hydrocéphale et des tee-shirts vieux de quinze ans d’âge, on a une petite idée du personnage. Or, ce serait oublier un peu vite que le monsieur est aussi rédacteur en chef du mensuel Rock & Folk (si si, ça existe encore, vous pouvez vérifier), que par là même il est journaliste et que, par conséquent, il sait écrire. J’en veux pour preuve ce petit opuscule, trouvé par hasard au cours d’une de mes récentes pauses-déjeuner (et dévoré en même temps qu’un sandwich thon/mayonnaise/crudités).

Comme chacun le sait (ou l’aura compris, ou s’en foutra royalement, c’est au choix et peu importe) il m’arrive parfois d’écrire. Et de lire. Bref, il se trouve que j’ai pondu un petit truc dont je suis particulièrement fier et qui devrait voir le jour l’année prochaine, si tout se passe comme prévu, chez un éditeur dont je respecte infiniment le travail et qui l’a déjà accepté (c’est même devenu un ami mais il est encore trop tôt pour en parler, désolé, sorry, on verra ça plus tard, en temps et en heure, inutile d’insister, c’est comme ça). Tout ce que vous devez savoir c’est que ça se passe sur fond de rock’n’roll… Rock’n’roll, « les enfers du rock » (clin d’œil aux enfants du même nom, on l’aura compris), évidemment, je feuillette illico le machin et finis par acheter (9.90 €, on ne va tout de même pas se gêner) et là… surprise.
Sueurs froides.
Glaciation instantanée.
Liquéfaction sur place.
Malaise intersidéral.
Le mec se lance dans des explications sur le satanisme dans le rock (un grand classique), l’existence de coïncidences étranges (on se rapproche), de cas biens plus précis (ça commence à chauffer sévère), de Jimi Hendrix, de Jim Morrison, de Kurt Cobain et puis aussi, voire surtout, d’Aleister Crowley et de Robert Johnson (là, ça brûle carrément, n’en jetez plus, j’en peux plus, j’ai trop mal aux doigts, AU SECOURS !).

Bon, je ne vais pas vous faire le coup du type qui se croit seul au monde. Qui connaît des secrets que personne ne connaît. Qui entretient des relations avec le Malin (d’ailleurs il le tutoie vu que c’est son meilleur pote et tout ça). N’importe qui, un tant soit peu curieux ou barré, est au fait de ces choses-là. N’importe quel gamin boutonneux se la joue en cour de récré avec des 666 inscrits à l’eau de javel sur son sac US et des accords mi-fa plein sa guitare désaccordée. Toujours est-il que, quand mon bouquin sera enfin sorti et que vous aurez du mal à saisir certaines références (on ne sait jamais, même si j’ai tout fait pour que tel ne soit pas le cas), alors vous pourrez vous procurez ce livre-là. Et comme ça vous verrez que moi aussi, j’aurai pu faire membre du jury à la Nouvelle Star (si je cite deux fois le nom de cette émission dans le même post, c’est juste pour attirer de nouveaux visiteurs. Salut les filles !), que moi aussi je pourrai porter des lunettes noires, même la nuit, et que moi aussi je pourrai avoir un rire de hyène hydrocéphale tout en restant hyper coooool à l’antenne (spéciale dédicace au Fonz, autre rock and rolleur devant l’éternel. Yeah !).

Titre : Les enfers du rock.
Auteurs : Texte Philippe Manœuvre. Illustrations Marie Meier (elles sont vraiment  pas mal les illustrations, très dans l’esprit Actuel (le magazine, pas l’époque… demandez à vos parents... vous m’avez compris)).
Editions : Tana
Prix : 9.90 €.

Ps : Comme vous avez pu le constater, la couverture, en revanche, est assez moche (rose / rouge, en forme de passeport disproportionné, avec un logo doré, en relief, entremêlant joyeusement un cœur déchiré, le manche d’une guitare brisée et la mano cornuto de rigueur, bref, il faut être particulièrement motivé pour s’afficher avec un truc pareil dans un train bondé de travailleurs fatigués ou à la caisse d’un grand magasin. Alors bon courage à vous si vous souhaitez l’acheter !).

Ps2 (non, ce n’est pas le nom d'une console de jeux vidéos) : pour ceux qui croiseraient aux abords de Dijon le samedi 19 décembre prochain, sachez que je serai en dédicace(s) au magasin Ciel Rouge,  62 rue Jean-Jacques Rousseau, une bonne partie de l’après-midi (disons même tout l’après-midi). Plus d’infos sur le site du magasin.
http://www.ciel-rouge.fr/
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M
<br /> Je ne pensais pas qu'on pouvait être traumatisé à ce point par la couverture.... ;)) !! Mais merci pour le compliment, Actuel est une bonne référence... <br /> <br /> <br />
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W
<br /> Je remarque simplement que, contrairement à tes lectures, ton régime alimentaire (je cite"sandwich thon/mayonnaise/crudités") laisse un peu à désirer... sinon, pour être juge à la "nouvelle star",<br /> pas d'inquiétude, tu as tout ce qu'il faut, et surtout le principal : la réplique qui tue !<br /> Je vais surement acheter ce livre, mais pour ce qui est de "rock and folk", c'est sans moi (trop vieux pour ces bétises ... ).<br /> <br /> <br />
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