BIBLIOSF, l'interview d'Alain SPRAUEL.

Publié le par JP

 

À l'occasion des 8éme rencontres de l'Imaginaire organisées ce week-end, à Sèvres, Alain SPRAUEL, Le bibliographe du monde de l'Imaginaire, présentera le second volume du Hors Série de sa revue BIBLIOSF, consacré au « nouveau fantastique français ». En avant-première mondiale, voici la couverture de cette revue (et donc la liste des auteurs qui y sont présentés) et en exclusivité toute aussi mondiale, voici l'interview qu'Alain Sprauel a bien voulu m'accorder pour présenter son travail et ses motivations... un échange unique et fort intéressant que je vous recommande vivement de lire jusqu'au bout car en plus d'être monomaniaque, l'homme ne manque pas d'humour.

 

 

 

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Interview d'Alain Sprauel par Le Monde de Matéo.

 

 

MdM : Bonjour, peux-tu, en quelques mots, te présenter…

 

 

A. Sprauel : Le nom : Alain Sprauel. L’activité qui nous intéresse (peut-être) : bibliographe acharné, sévissant principalement dans la littérature de l’Imaginaire : science-fiction et fantastique, mais avec quelques infidélités au genre (Jack London, Albert Londres, les Préraphaélites). C’est une race fort peu nombreuse, peut-être en voie d’extinction et dont je suis un des représentants actuels les plus célèbres, si ! si !, en tout cas le plus prolifique (225 biblios en 15 ans). N’étant pas un ex-écrivain, ni un auteur en devenir, je peux me consacrer entièrement à ma mono-maniaquerie, abus dont je profite sans modération.

 

 

Peux-tu nous en dire plus quant à cette étrange profession ? En quoi consiste-t-elle exactement ?

 

 

A. Sprauel : Profession n’est pas un terme adéquat, car le bibliographe professionnel serait un être entouré de vautours, car menacé de mourir de faim très vite. D’ailleurs il n’y en a pas. Et pour cause… Non, c’est une passion, devenue pour moi un sacerdoce. L’objectif d’un bibliographe est d’inventorier l’œuvre d’un auteur : lister ses livres (romans, essais, recueils, anthologies…) ainsi que ses textes courts, parus dans des périodiques, des anthologies, en ligne, etc. Je pousse le vice un peu plus loin, car je m’intéresse à l’iconographie de son œuvre. Ainsi, je recense non seulement les éditions parues en clubs de livres, mais aussi toutes les rééditions, voire réimpressions à couverture différente. Pour les auteurs étrangers, j’indique les parutions originales et ensuite, là aussi, toutes les éditions françaises. Afin d’être sûr que les renseignements figurant dans la biblio soient justes, je « dépouille » les livres de visu. Toute référence non vérifiée personnellement est signalée comme telle. Les livres sont tout d’abord récupérés ou acquis et ensuite rangés dans une bibliothèque thématique (constituant ainsi un patrimoine éminemment précieux) où ils sont consultables soit par éditeur, soit par collection, soit par auteur, etc.

 

 

Et d'où te vient cette étrange vocation ?

 

 

A. Sprauel : Je suis tombé dedans quand j’étais tout petit ou presque. A dix ans, alors que les futurs écrivains écrivaient, que les futurs musiciens jouaient sur leur instrument, le Sprauel faisait des listes : les plus hautes montagnes du monde par taille décroissante, tous les primates de la planète par ordre alphabétique, les œuvres chronologiques de Victor Hugo (déjà … !). Plus tard, étudiant responsable d’un ciné-club, j’ai fait un catalogage papier de films : 22000 génériques, 120000 critiques et photos, filmographies de 2000 acteurs et actrices… !!! (un peu IMDB vingt ans avant l’âge). Au début de la trentaine, j’ai commencé des recherches généalogiques, qui consistaient (à l’époque en tout cas) à poser des questions à plein de gens, à fouiller les archives familiales, communales et départementales et à dresser des listes (encore… !) et des tableaux illustrant le résultat des recherches. Puis, en 1987, après avoir lu et apprécié l’œuvre de Serge Brussolo, je voulais en savoir plus sur toute son œuvre. Etant toujours mieux servi par soi-même, je me suis attelé à ma première bibliographie. Celle-ci a connu des mises à jour en 1990, 1991 (la première vendue), 1994, 1997 et 2000 (cette dernière étant actuellement très recherchée, un « collector » contenant une page de manuscrit originale de Brussolo). En 1994, la revue Phénix m’a demandé des travaux bibliographiques sur King, puis Koontz et Masterton. C’est ainsi que j’ai mis un petit pied dans le monde de l’édition et que j’ai commencé à réunir les livres fantastiques (ce que personne ne faisait vraiment, contrairement à la SF collectionnée par de nombreux amateurs), pour les avoir donc sous la main en cas de besoin. Depuis 1997, je publie régulièrement pour les périodiques Etoiles Vives, Galaxies, Bifrost ou pour les éditeurs : Denoël, Bélial’, J’ai Lu, Robert Laffont, etc, sans oublier mes propres publications coup-de-cœur dont actuellement le périodique BiblioSF, regroupant en une monographie illustrée mes publications en livre (donc sans image) du semestre précédent.

 

 

Tu te fais une obligation de détenir chaque volume dont tu parles… Tu dois posséder une bibliothèque des plus impressionnante... peux-tu nous en dire plus à son sujet ?

 

 

A. Sprauel : Ma bibliothèque comporte environ 11000 livres répondant aux critères évoqués ci-dessus, dont 1000 sont consacrés à Jack London et Albert Londres (pour ces auteurs, ils représentant la plus grande collection du monde francophone… la Bibliothèque Nationale de France me contactant de temps à autre pour savoir quels livres leur manquent !!!). 1000 autres sont des livres « hors genre » de Pierre Pelot, Serge Brussolo et Claude Seignolle. Le reste constitue la bibliothèque du fantastique visant l’exhaustivité dans les livres français ou étrangers traduits en français, tant sur le fantastique actuel qu’ancien (Shelley, Stoker, etc). Je profite de cette large vitrine médiatique pour remercier mes sponsors. En effet, bon nombre d’éditeurs, avec qui quelquefois je ne travaille pas (encore) m’alimentent en « service presse » dans le domaine du fantastique (un quart de mon arrivage mensuel) et sans eux mon projet serait beaucoup moins facile à gérer et à financer. Toute cette collection ne comporte que peu de livres précieux (quelques livres de bibliophilie ou des tirages très limités), mais son intérêt réside dans la complétude qu’elle représente ou vise à atteindre. Par ailleurs, depuis quelques années, une variation a investi les rayons : en effet, suite à un article qu’on m’a demandé sur les films adaptés de l’œuvre de Stephen King, j’ai pensé que thésauriser les adaptations cinéma ou télé de l’ensemble des livres fantastiques serait une œuvre utile. Donc aujourd’hui on doit trouver à côté des livres un bon millier de cassettes VHS, de DVD, voire de laserdiscs… Pour aggraver mon cas, je tiens à signaler qu’en ce qui concerne Stephen King, je possède même l’intégrale des bandes originales musicales de ses films, ainsi qu’une dizaine de jeux vidéos fonctionnant sur des appareils… que je n’ai même pas !!!

 

 

Si ton code de déontologie le permet, et si ce n’est pas dévoiler des secrets professionnels séculaires, peux-tu nous dire comment tu réalises tes bibliographies ? Avoue que tu recopies juste des listes existantes

 

 

A. Sprauel : Même pas vrai !!!... Bon, puisqu’il le faut, je vais entrouvrir mon grimoire, mais c’est bien parce que c’est toi, et que c’est entre nous. Faudrait quand même pas que je suscite trop de vocations, donc créer de la concurrence… Serais-tu mandaté par Bruxelles ? … En fait, il faut posséder une caractéristique comportementale avant tout et non seulement une connaissance pour la littérature : il s’agit de combiner perspicacité, logique, ténacité, rigueur, pour ne citer qu’elles. Même si elles ne sont pas identiques selon que l’auteur soit français ou étranger, vivant ou déjà parti au vrai pays Imaginaire, des domaines fantastique ou SF, les principales étapes sont les suivantes : a) recensement des livres de l’auteur (ou contenant des textes de l’auteur) via quelques sites internet idoines et des fichiers personnels tenus à jour dans ce but ; b) achats de livres manquants ; c) « traitement » détaillé de l’ensemble de ces livres ; d) rédaction d’une ébauche de la bibliographie ; e) s’il y a lieu : comparaison avec des bibliographies existantes ; f) rédaction de la bibliogra­phie définitive en étroite relation avec l’auteur s’il est encore de ce monde et si ses synapses permettent d’en tirer quelque chose… ce qui n’est pas automatique !!!

 

 

Fort de toutes ces connaissances, nous sommes dorénavant en droit de te demander à qui destines-tu ton travail ? S’agit-il de la simple expression d’une collectionnite aiguë (mais déplacée, s’agissant d’êtres humains) ou penses-tu faire œuvre de bienveillance en permettant à quelques inconnus d'atteindre enfin la lumière (ou tout du moins l'interrupteur) à laquelle ils prétendent ? (Ndl'ID : je ne parle bien évidemment ici que des auteurs constituant le sommaire des deux « hors série » consacrés au « nouveau fantastique français » et pour les moins « dans la lumière » d'entre eux (je ne veux froisser aucune susceptibilité, je tiens trop à mes dents pour cela)).

 

 

A. Sprauel : Avant d’y voir un but, il faut y voir un plaisir, enfin un double plaisir : le mien en découvrant l’auteur et son œuvre (quelquefois très complexe comme Seignolle, très diversifiée comme Pelot, sur des supports très exotiques comme notre jeune ami Nico Bally) et celui de l’auteur lui-même, très content et flatté de l’intérêt qu’on lui porte et du document résultant, tout en images et en couleurs. La plupart des « élus » ont l’œil qui brille lorsqu’ils tiennent dans leurs mains leur « résumé de carrière » comme ils l’appellent… Ceux qui s’en désintéressent (ouvertement en tout cas) existent, mais sont très rares… mais je ne citerais pas de noms, sauf sous la torture ou avec une enveloppe conséquente !!! J’ai travaillé à ce jour sur la plupart des auteurs majeurs français (SF et fantastique), sur un bon nombre d’auteurs anglo-saxons (modernes et anciens) et sur quelques fantastiqueurs allemands du début de 20e siècle (Meyrink, Ewers, Perutz…). Ce sont les seuls pays que je traite, car je ne travaille que sur les langues que je maîtrise suffisamment. Les langues méditerranéens ou slaves ne sont pas dans mon périmètre. Pour mon projet actuel : réaliser un inventaire des jeunes auteurs français actuels (une soixante étant éligible), je pars d’une politique inverse à mon habitude, et ta question y fait référence. Je ne traite pas un auteur très connu et rappelant toute son œuvre, non, je traite des auteurs peu connus voire inconnus en mettant en lumière leur production à ce jour. Le seul pré-requis est qu’ils doivent quand même avoir déjà publié une trentaine de textes : quelques livres et deux douzaines de nouvelles, par exemple. Ce qui est donc ton cas. Tu es statistiquement un « client » représentatif du genre !!! La bibliographie résultant de ces travaux est libre de droit pour son auteur qui pourra la faire figurer dans un de ses livres ou sur son site internet. La seule contrainte qui lui est demandée est de ne pas mettre à jour lui-même, dans le futur, le contenu de la biblio, je me considère être le seul habilité à le faire, bien sûr en collaboration avec l’impétrant. Pour être complet dans ma réponse à ta question, je tiens à signaler un autre « but » à ma démarche et non des moindres, car comme pour les auteurs les plus « huppés », je tiens à voir et à garder un exemplaire de tous leurs livres, ceux-ci étant souvent des tirages très limités, voire à compte d’auteur, perles qui ne sont trouvables que grâce à l’auteur lui-même. Il s’agit de constituer une bibliothèque du genre la plus complète possible ; en tout cas, elle en prend le chemin. Un dernier but donc : créer un outil indispensable pour tout chercheur du domaine qui en éprouverait le besoin.

 

 

Comment entres-tu en contact avec tes futures victimes ? Sur quelles bases s'effectuent tes choix ?

 

 

A. Sprauel : Pour être complet dans ma réponse, on peut dire qu’il y a trois cas de figure dans le choix des auteurs que j’ai traité. Tout d’abord lorsqu’il s’agit d’une commande d’un éditeur (payée ou non, car comme je l’ai dit précédemment, ce n’est pas toujours payé et quand ça l’est, le tarif est dissuasif, si l’on envisage de dîner à la Tour d’Argent tous les soirs), il propose la bibliographie d’un auteur à laquelle je réponds souvent par l’affirmative, mais pas toujours. J’ai quelquefois refusé des auteurs, soit par l’ampleur de leur œuvre non compatible avec mon planning prévu (Bradbury), soit parce que je ne me sentais pas compétent (Lovecraft), soit parce que je n’en avais pas envie (Moorcock). Mais il m’arrive de changer d’avis et de réaliser certains travaux quelques temps plus tard. Deuxième cas, je traite par envie/coup de foudre un auteur hors de toute demande et c’est moi qui le propose ensuite à des éditeurs. Quelquefois ça marche (Frank Herbert, Dracula) et dernier cas : j’autopublie des travaux (P.J. Farmer, Frankenstein,…). Dernier cas, le plus récent et c’est celui que tu évoques dans ta question : le choix des victimes de Nouveau Fantastique Français. J’y ai plus ou moins répondu lors de la question précédente. Une liste d’une soixantaine d’auteurs a été établie sur un critère approximatif de « taille de l’œuvre » à ce jour et j’y pioche plus ou moins alphabétiquement. J’enlève ceux qui, après examen, sortent un peu de l’épure et j’y rajoute des auteurs imprévus, souvent rencontrés au hasard de salons ou de conventions (oui, oui, c’est du copinage… enfin sauf pour JiPé Favard qui possède un talent indéniable et a augmenté le niveau intellectuel moyen de ce second tome). Qu’est-ce qu’il ne faut pas dire pour ne pas vexer l’interviewer !!!

 

 

Après la publication d'une de tes anthologies, continues-tu à suivre le travail de « tes auteurs » et de quelle manière t'y prends-tu ?

 

 

A. Sprauel : J’ai une liste d’auteurs dont je tiens une mise à jour permanente de leur bibliographie, c’est-à-dire qu’à chaque publication ou réédition d’un de leurs livres, j’actualise en temps réel leur biblio, de sorte qu’en cas de besoin elle soit à jour donc disponible. Le but est de faire pareil avec tous les auteurs du NFF (Nouveau Fantastique Français). Mais il faut rester lucide : cela va représenter plus d’une centaine d’auteurs d’ici trois ans et il n’est pas possible matériellement de garder une mise à jour aussi immédiate si l’on veut réaliser d’autres travaux en parallèle. Mon objectif va donc descendre d’un cran et je garderais à jour les auteurs les plus prolifiques ou ceux avec qui je resterais en contact par email et qui auront le plus besoin d’une mise à jour de leur biblio. Et puis on va dire aussi que j’improviserai en m’adaptant à cette situation future, caractéristique que doit posséder le bibliographe efficient !!!

 

 

Question People : En dehors des deux « hors série » consacrés au « nouveau fantastique français », tu as étudié le cas de nombres d'auteurs célèbres... on te présente d'ailleurs volontiers comme LE bibliographe français de Stephen King (ton travail agrémentant certains des ouvrages du Maître sortis chez nous), ma question est donc la suivante : as-tu déjà dîné avec lui ? Et si oui, la viande était-elle crue (voire, encore vivante ?) ?

 

 

A. Sprauel : La dernière fois que j’étais chez Stephen King, il voulait m’inviter à diner et le menu indiquait : Tartare de Favard à la sauce béarnaise. Ayant des doutes sur la tendresse d’une telle carne, j’ai décliné l’offre, ce qui a du le vexer. Car depuis, je l’ai invité quelquefois à venir manger à la pizzeria en face de chez moi, mais j’ai essuyé un refus catégorique, voire une indifférence évidente. Mais bon, un français a certaines valeurs gastronomiques dans lequel tous les tartares ne rentrent pas !! Plus sérieusement, j’ai réalisé quelques monographies bibliographiques détaillées (dans le top 5 il y a Jack London : 280 pages, Claude Seignolle : 240 pages, Stephen King : 110 pages, Albert Londres : 70 pages, Pelot, Brussolo & Masterton : tous plus de 50 pages) et la rencontre avec ces auteurs est un moment très fort (en tous cas pour ceux qui sont encore de ce monde). Le seul que je n’ai jamais vu de près est malheureusement Stephen King et je n’ai pas même réussi à établir un contact bilatéral. Lors de ma bibliographie publiée dans l’omnibus de La Tour Sombre, tirage cartonné et limité des éditions J’ai Lu en 2008, je lui avais envoyé un exemplaire pour avoir une dédicace… exemplaire que je n’ai jamais revu. Bon, il est vrai que le nombre de livres le concernant, dont principalement des biographies en langue anglaise, est très important et tous ces essayistes souhaitent une préface, postface ou tout autre marque d’intérêt de l’auteur. Ils ne l’auront pas car Stephen King est assez critique avec ces auteurs qu’il considère littéralement comme des « pique-assiettes » (sic). Dans mon cas, ayant refusé justement de manger dans ses plats, il aurait pu être plus généreux… lol !!

 

 

Parmi les auteurs (morts ou vifs, célèbres ou non), lesquels n'as-tu pas encore épinglé à ton tableau de chasse et dont tu souhaiterais pouvoir t'occuper personnellement ?

 

 

A. Sprauel : Finalement, à ce jour, et au vu du tableau de chasse déjà évoqué (225 bibliographies concernant 115 auteurs), on peut dire que je commence à avoir fait un peu le tour du sujet. Commençons par les monstres sacrés de la SF américaine ou française traités en leur temps dans les « livres d’or » par les Quarante-Deux aux éditions Pocket dont j’ai réactualisé un certain nombre. Je n’ai pas refait Van Vogt, Simak, Matheson, par exemple, mais qui devraient paraître dans les années à venir en BiblioSF, même si aucun éditeur ne me les demande. Silverberg par contre me stresse un peu, ainsi que Bradbury. J’ai failli faire Robert Bloch pour une édition morte-née, mais il reste dans mon esprit. Dans les auteurs actuels d’un certain niveau, j’en ai traité un certain nombre, mais j’aimerai refaire Pierre Bordage par exemple, dont la biblio parue dans Galaxies n’était qu’une ébauche… Les jeunes auteurs fantastiques sont donc en cours de traitement dans les tomes du NFF. Pourquoi pas penser qu’un jour je fasse l’équivalent pour la SF ? Sinon, il reste encore des clients potentiels et je fais confiance à Olivier Girard d’en trouver (Héliot, Berthelot, etc). Il y a aussi des fantasmes comme Lovecraft par exemple, que j’avais refusé une première fois et qui me tenterait finalement… En réalité tout me tente (sauf peut-être les auteurs de fantaisy et les biblios trop longues car elles m’empêchent d’en faire d’autres), mais je laisse les choses venir… et les éditeurs me faire leurs propositions pleines de… surprises que j’accueille comme un enfant un cadeau de Noël…

 

 

Voilà, il me ne reste plus qu'à te remercier doublement, non seulement pour m'avoir consacré un « article » dans le second volume hors série, le nouveau fantastique français, de BiblioSF mais également pour avoir bien voulu perdre ton temps à répondre à ces toutes questions.

 

 

A. Sprauel : « Tout le plaisir était pour moi » comme on le dit habituellement et dans mon cas ce n’est pas une galéjade… Pourquoi ? En répondant longuement à toutes tes questions, j’ai répondu aussi à un double besoin, intérieur d’une part, en me confiant au docteur Favard, psy bien connu de l’inconscient bibliographique, mais aussi extérieur, car je profiterais de cet interview que je ferais lire à toutes ces personnes du monde de l’édition ou de mon entourage professionnel ou privé, tes questions et mes réponses afin qu’ils comprennent un peu mieux l’état de santé psychique de cet individu qu’ils côtoient tous les jours, sans le connaître vraiment, tout en craignant le pire. Merci Jean-Pierre !!!

 

 

Merci à toi Alain !

 

 

Et pour tous ceux qui souhaiteraient en savoir plus, quelques liens utiles :

 

La page consacrée à BIBLIOSF sur le site NOOSFERE :

 

http://www.noosfere.net/icarus/livres/nouvelle.asp?numsommaire=2143588938

 

Un référencement des interventions d'Alain Sprauel chez le Bélial :

 

http://www.belial.fr/alain-sprauel/

 

Et le portrait du bonhomme (avec photo) toujours sur le site NOOSFERE.

 

http://www.noosfere.com/icarus/livres/auteur.asp?NumAuteur=-49153

 

 

Pour commander la revue BIBLIOSF, hors série le nouveau fantastique français volume 2 :

 

Achetée sur place, lors de salon : 8,00 €

 

Par correspondance (frais de port en sus) : 10,00 €

 

Paiement soit par paypal à l'adresse mail de l'auteur : alain.sprauel@gmail.com

 

Soit par chèque et par la poste à :

 

Alain SPRAUEL

16 rue Pablo Picasso

27140 GISORS

 

 

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P
<br /> Génial cette interview :) Je connais le Monsieur, un épatant bonhomme.<br />
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