D'une nuit sur l'autre, Jean-Pierre Andrevon.

Publié le par JP Favard

 

Je ne vous ferais pas l'affront de vous présenter Jean-Pierre Andrevon. Auteur fécond comme en atteste sa production, chanteur à voix et grand ami des chats (au point de ne jamais en manger, ni eux ni aucun autre de leurs congénères qu'ils soient à plumes ou à poils), l'homme produit, depuis plusieurs années, des écrits orignaux en parallèle à ses créations disons... plus « traditionnelles ». De ces écrits que seules les éditions La Clef d'Argent semblent en mesure de publier. Je dirais même plus, de ces écrits à ce point originaux que seuls des lecteurs sortant eux-mêmes des sentiers battus peuvent être en mesure d'apprécier. Et qu'ils en soient, une fois de plus, ici même félicités (et grassement remerciés cela va de soi). Car l'originalité n'a pas de prix, c'est bien connu. Et ce qui n'a pas de prix n'en est que plus précieux.

Fin de la digression.

Après 66 synopsis qui, comme son titre l'indique, proposait des ébauches de textes, déroulement et conclusion compris, ce sont à présent à ses rêves que le Grenoblois de presque 80 balais s'attaque aujourd'hui. Sous le titre « D'une nuit sur l'autre » (sous-titré fort judicieusement, « lettres à mon psy ») il retrace, en quelques 360 pages, ses rêves comme autant de sources d'inspiration (ou d'auto-inquiétude, c'est selon). Une expérience étonnante au cours de laquelle le lecteur se sent, tour à tour, voyeur et spectateur et dont il ressort souvent amusé. Parfois médusé. Mais jamais indifférent. Il est d'ailleurs amusant de constater avec quelle facilité on se laisse prendre au jeu (à son jeu) et si tout cela n'a pas forcément de cohérence (mais il s'agit de rêves, depuis quand devraient-ils en avoir ?), on saute de l'un à l'autre sans ordre précis et sans ennui aucun.

Une expérience littéraire.

La lettre d'un fou (pardon, d'un rêveur) à son psy (pardon, à ses lecteurs).

 

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