Les premières critiques

Publié le par JP

Bon, je reçois de plus en plus de messages enthousiastes de la part de lecteurs éberlués et comme ma modestie naturelle supporte parfaitement les écarts de langage, je me suis dit que j'allais vous en faire profiter.

 

Ma maman: "Superbe ! "(mais c'est ma maman)

 

Calypsodie: "je suyis presque à la fin du coffret. tjjs les mêmes problèmes avecles relatives sinon je suis à fond dedans, le da vinci c'est dela daube !" (bon, il manque des mots, y'a des lettres en trop, mais faut la comprendre, elle est prof de Français (et aurait des problèmes de pieds, mais ça, ça reste un mystère)). http://cocktaildynamique.skynetblogs.be/

 

Jean d'Ormesson: "Foutre Dieu jeune homme, quel beau brin de plume vous avez là. Cela me fait songer à cet énarque énamouré qui me fit part, il a bien longtemps de cela, de sa passion dévorante pour le bilboquet. Un bien bel ouvrage en tous cas."

 

Cécilu (from les Cévennes): "Bien reçu ton paquet dans la toute nouvelle boite aux lettres des Mazes, ce lundi. Deuxième volume terminé le soir même et troisième, le lendemain
en ce mardi férié. Preuve par neuf qu'il y a du suspense dans cette
trilogie. Suspense très bien mené, écriture qui me plait, reste cet aspect
presque trop érudit (références et surtout citations) qui cache peut être
un manque de confiance en soi pour l'écrivain que vous êtes !!??" (Bien vu)

 

Uusulu (pseudo d'un jeune auteur en devenir): "Pas encore lu". (Pas bien) http://didier-torossian.com/

 

Vercingétorix: "Lu mais rien compris". (Pas mieux)

 

Oum le dauphin: "iiiiiii iii iii i. IIIII !!" (Sympa)

 

Spirou, Fantasio & le comte Pacôme de Champignac (lettre collective): "Zorglub est formel, l'Asch Mezareph existe bel et bien !" (Je n'en doutais pas. Avez-vous une piste ?) "Non". (Dommage). "Désolés". (ça ne fait rien).

 

Dan Brown: "J'abandonne. Vous êtes décidément trop fort pour moi. Je me mets à la fabrication de meubles miniatures." (Lucide le garçon. Bonne chance pour ta nouvelle passion !).

 

Bill: "Arrrrghhhh ! Someone kill me !" (Ambulance !!)

 

Nicolas Flamel: "C'est malin, je vais pas arrêté d'être emmerdé maintenant." (Voici)

 

Mon psy: "Nous allons immédiatement fixer nos soixante quinze prochains rendez-vous si vous le voulez bien. Un toute les deux heures, cela me semble préférable vu votre état." (Infirmiers !!)

 

Christophe Paviot (écrivain renommé):

http://www.christophepaviot.com/

"Bon j'ai enfin pu lire la Comission des 25,
tranquillement installé au coin du feu après une bonne
séance de windsurf. Les combinaisons ont beau
s'améliorer, avec le temps qu'il fait, ça reste
sportif. Bref, j'ai achevé ton ouvrage hier soir.

Pour résumer, tu commençais hyper mal, parce que je ne
lis jamais de polars, d'histoires à intrigues, c'est
pas du tout ma came, de plus, les trucs anciens (je
veux dire, avant 1933), ça m'intéresse moyen en
général. Ouais, handicap maximum. Et les histoires
référencées, avec une foultitude de détails, ça me
laisse froid comme la flotte en Bretagne ces jours-ci.

Mais, car il y a un mais, heureusement que t'as
attaqué par le pourtour, le décor, la noyade. Je me
suis bien fait baiser par le silure humain (bon pareil
les Moby Dick, le Vieil Homme et la Mer, les
références, tout ça, ça me gonfle un peu), mais voilà,
le truc sur le pont m'a accroché direct (toi tu tâtes
un peu du bouchon on dirait), j'ai été pris contre mon
gré dans cette histoire, accroché à ton hameçon (alors
que je n'aime pas trop le nivernais non plus, handicap
maximum je te dis), j'ai suivi la petite Emilie, elle
était bien elle, parce qu'elle rebalance de la
fraîcheur à ce thème poussiéreux, vu et relu des
templiers, bref, je l'ai suivie, j'ai suivi son père,
bon j'ai pas trop flippé pour lui, mais peut-être que
dans le prochain ça va sentir le roussi vers son
entrejambe.

Pour résumer, c'est pas ma came, mais alors pas du
tout, mais j'ai pas eu de mal à le lire, ça coule tout
seul dans le cortex. Je trouve l'affaire bien menée,
bien mieux que l'autre polar-là, Le Nom de la Rose,
que je n'ai pas lu, seulement vu dans sa version ciné,
avec tous les raccourcis, les crêtes érasées, les
inconvénients d'un film sur un livre (c'est vrai faut
pas comparer un livre et un film). Bref, je me suis
laissé surprendre, je ne regrette pas, on veut
connaître la suite, et c'est peut-être l'essentiel."

(Ce mail-là est authentique. Je le jure ! Et j'espère que M. Paviot ne prendra pas ombrage de cette divulgation sur la place publique (certes réduite mais publique tout de même (je veux parler de la place mais vous aviez compris)))

 

Et voilà, c'est tout (faut dire que sur les 9 exemplaires écoulés à ce jour, j'en ai donné au moins 5, ce qui doit aider au succès d'estime j'imagine…).

 

(Autoportrait à l'épée. 1988)

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